Par Sofiane Djemaï, Stagiaire en Développement Durable au sein du Réseaux des Ruches d’Art.
Une carte, un simple outil géographique qui sert a essentiellement à l’orientation, a certes bien évolué depuis son origine, grâce essentiellement à la technologie, mais a bien des égare une carte reste plus ou moins qu’une simple carte, un objet inerte, froid et inhumain. Comment l’outil qui a aider cette être de chair, de chaleur et sang à découvrir, voir, entrevoir et concevoir son environnement, soie dénuer de toute vrai connexion entre son créateur, utilisateur et l’objet lui-même. C’est à ce paradoxe que les cartes dites communautaire ou la cartographie participative veulent s’attaquer. De part cette entreprise, qui prend la forme de diverses projets et autre initiative de nature communautaire ou artistique essayaient d’insuffler un souffle de vie à cet objet inerte en réintégrant entre autre l’humain, ou parfois même d’autre être de chaire, comme composant central et élémentaire.
Cette redéfinition ne se limite pas qu’à la place de l’humain, mais deviens aussi un outil de communication, de promotion et même politique. Elle devient en quelque sort, une nouvelle voie par laquelle la communauté qu’elle représente s’exprime et se mobilise. En quelque sorte, une carte peut devenir un médium insoupçonné, qui par son universalité peut transcender les frontières, langues ou toutes autres limites dites humaines. Qu’importe le matériel utilisé; simple papier, textile, composant dit vert, recyclable et renouvelable, c’est la vision de son créateur qui lui insuffle son énergie, sa vitalité et sa raison d’être.
Les exemples ne manque pas; que ce soit cette carte faite de bouts de tissue recycler, qui dépeint le parcours à travers les rues et ruelles du quartier Pointe-St-Charles à Montréal, d’un chien à qui on a offre de voguer librement à son gré et à son aise en échange d’un collier GPS. Ce regard neuf a fait redécouvrir un cartier que l’artisan de la carte connaissait pourtant très bien pour y avoir vécue pendant une bonne partie de sa vie, des coins et recoins inattendus ont ressurgie de l’ombre de l’oubli et de l’ignorance. Ou encore le cas de la cartographie de la peau, qui une œuvre signait par une jeune étudiante. Cette dernière retrace les périples, aventures, mésaventures, de rencontres et d’histoires de migrants sud-américains, qui sont souvent illégaux partie pour les promesses du nord lointain.
Qu’importe le contexte, le message, les matériaux; la cartographie participative s’inscrit dans cette élan, ou plutôt dans la volonté de redéfinition et réappropriation des éléments qui décrivent une communauté. Que ce soit des exemples présent si haut ou de ceux mentionnés durant la conversation publique qui a donné lieu à cet article. Le travail ou plutôt cette œuvre n’est qu’à ses plus humbles débuts.
De nombreux exemple nous l’ont déjà démontré; quelques-uns ont d’ailleurs été mentionnés dans le présent texte, ainsi que durant la conversation publique qui a donné lieu à cet article.